Familles Bonin

 

VOYAGE EN ALASKA

 

06-23 AU 06-25

 

 

2007-06-23

Aujourd’hui, nous entrons à nouveau dans le parc national Buffalo, notre destination est Pine Lake en Alberta (le parc est situé en partie dans les Territoires et en Alberta).  Il y a beaucoup d’excréments de bison sur la route et finalement nous apercevons deux bisons couchés en bordure de la route.  À différents endroits, ils creusent des trous pour se coucher à l ‘orée du bois.

 

En route, nous rencontrons deux filles qui sont en panne avec leur véhicule et qui se rendent à Hay River, nous leur fournissons un gallon d’eau, le radiateur surchauffe, il n’est pas sûr qu’elles ont pu se rendre à destination par leur propre moyen.

 

En arrivant au Pine Lake Territorial Campground, nous apercevons un bison sur la route, il traverse à quelques reprises la route devant nous.  Le camping est presque désert, il n’y a pas de service, à part une station de vidange et il faut faire bouillir l’eau car elle n’est pas potable.  Ça ne pose pas de problème, nous avons rempli plusieurs bouteilles d’eau à Fort Smith.  C’est une auto-inscription et nous devons mettre l’argent dans une enveloppe. Nous sommes au pays des ours et il faut prendre quelques précautions avec les déchets.

Les eaux du lac sont très limpides (bleu turquoise) et nous rencontrons un couple avec leurs 4 enfants qui se baignent, l’eau est plus chaude qu’à la mer.  Le père a déjà demeuré à Farnham, il parle français et ses enfants apprennent le français à l’école et selon la conjointe qui est anglophone, il y a une petite communauté francophone à Fort Smith, lieu de leur résidence. (74 Km) (cum. 6230 Km),

 

2007-06-24

Aujourd’hui, nous retournons directement à Hay River. En partant du camping nous apercevons 3 bisons sur la route et Denise réussit à les prendre en photo.

 

La route qui se rend à Fort-Smith est en gravelle (60 Km) et après Fort-Smith nous aurons un autre tronçon de 110 Km non pavé. 

En cours de route, nous voyons un couple en panne (pompe à essence défectueuse). La jeune femme doit se rendre à Hay River pour prendre son avion, elle réside à Hamilton en Ontario et elle est conductrice de poids lourd, elle se rend souvent à Vancouver et sur la côte Ouest, elle est souvent en voyage pour quelques semaines.  Son ami est travailleur autonome, il réside à Fort-Smith et il doit se rendre à Hay River pour reconduire sa dulcinée et revenir demain avec la dépanneuse.  Nous les embarquons, il reste 150 Km à parcourir.  Nous les laissons au garage Esso, situé à côté de l’hôtel et nous allons au même camping que la dernière fois.

 

Demain, nous devrions nous rendre à Yellownife.  Nous devrons embarquer sur un traversier à Fort-Providence, en route pour notre destination de 484 Km. (351 Km) (cum. 6581)

 

2007-06-25

Comme nous allons directement à Yellownife aujourd’hui, nous allons surtout être sur la route.  Nous arrêtons visiter une petite chute (Mcnaulie Creek) et nous embarquons sur le traversier à Fort Providence, que nous visiterons au retour.

 

À la sortie du traversier, un bison mâle se roule dans le sable pour chasser les taons.  Pendant plus de 200 Km, nous croisons des hordes de bisons, le long de la route et sur la route.  La plus grosse horde doit contenir entre 40 et 60 individus, dont plus d’une vingtaine de veaux. Nous traversons le pont de Rae, emprunté par les bisons, puisque que nous retrouvons des excréments sur le pont….

 

Les derniers 50 Km avant d’arriver à Yellownife ressemblent aux montagnes russes et mettent à rude épreuve les amortisseurs du motorisé, déjà hypothéqués  par les routes du Nord et les routes de gravelle, quoi que dans une certaine mesure, nous serions mieux sur une route de gravelle, exception faite de la poussière qui s’infiltre partout, même en utilisant l’air climatisé…

 

La ville aurait pu s’appeler Yellowstone, tant il y a de rochers, même sur le camping où nous sommes (Fred Henne Territorial Park), un peu comme à Flin Flon, sauf qu’on est comme sur un plateau.  Comme il n’y a qu’une route serpentant à travers les rochers, le GPS en perd son latin, je veux dire sa route et il recalcule sans cesse, à tel point que nous le débranchons.

 

Nous faisons cuire une pizza au four, accompagnée d’une bonne bouteille de vin et nous dormons comme des bienheureux sur notre confortable «Matelas René», un «must» quand on fait un si long voyage.

Demain nous visiterons la ville à pied. (493 Km) (cum. 7074 Km)

 

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