Familles Bonin

 

VOYAGE EN ALASKA 2007

 

06-17 AU 06-22

 

 

2007-06-17

 Partis de Vegreville nous visitons le Fort Saskatchewan dans la ville du même nom. Le seul bâtiment original est le palais de justice (court house), qui sert encore lors des mariages civils.  L’école, la maison du docteur et l’église ont été transportées des villages environnants.  L’église (petite chapelle) catholique sert encore pour les mariages religieux, de toute confession religieuse. Fort Saskatchewan a été fondé en 1887 suite à construction d’un fort de la police montée (GRC).  L’uniforme de la police est de couleur rouge, fortement identifiée à l’Angleterre et les 20 policiers qui défendent le fort ont probablement eu la vie sauve, en raison de la couleur de leur uniforme car les amérindiens assimilent la couleur rouge à la force (invincibilité) selon leurs croyances, selon la guide. Cette guide est anglophone et elle parle un peu français, nous échangeons beaucoup, ce qui nous permet de comprendre certains termes anglais et pour elle d’apprendre le terme français.

 

 Nous arrivons à Slave Lake (Lac des esclaves) et nous passons la nuit dans le stationnement de Wal-Mart. (378 Km) (cum. 4928 Km)

 

 2007-06-18

 En partant de Slave Lake nous visitons quelques villages francophones : Le premier Guy (paroisse St-Guy) dont la population est environ de 100 habitants.  Nous prenons une photo de l’église, il n’est pas possible de la visiter.  La paroisse a été fondée par des francophones selon la plaque installée à l’extérieur, cependant elle est presque exclusivement anglophone maintenant.

 

 Le deuxième village est Girouxville et il reste encore un bon groupe francophone.  Nous visitons un musée fondé par un père oblat, ce musée   renferme une multitude d'antiquités, des animaux empaillés, de l’art amérindien, des vêtements d'époque et du mobilier antique.  Il y a tant de choses à voir que ça prendrait une journée pour tout voir.

 

 Nous arrivons à Peace River qui est situé au creux d’une vallée. Au haut de la colline il y a un belvédère qui nous donne un point de vue exceptionnel sur la ville et la rivière, nous atteignons la ville par une côte très escarpée.  Rendus en ville nous subissons un violent orage, accompagné de pluie, nous devons nous arrêter pendant quelques minutes.  Nous couchons au parc municipal, administré par le club Lions, le gérant nous installe sur le même terrain qu’un propriétaire de caravane, nous sommes un peu mal à l’aise de cette situation, bien des terrains sont détrempés et nous pouvons nous brancher à même une salle communautaire. Notre coloc arrive, il s’agit d’un montréalais qui vit à Edmonton depuis plusieurs années et qui se rend dans les Territoires du Nord-Ouest, il s’appelle Maurice Rivard. (275 Km) (cum. 5203 Km)

 

 2007-06-19

 En quittant Peace River nous prenons la direction de St-Isidore, village fondé par un groupe de personnes provenant du Saguenay, nous stationnons devant l’église, les paroissiens ont la chance d’avoir un curé qui dessert également quelques paroisses environnantes. Une visite au centre communautaire nous permet de voir des femmes travailler au métier et d’admirer de belles pièces.  Nous demandons de l’information sur la ferme Lavoie, une des femmes téléphone à la ferme et parle à son beau-frère Richard Lavoie, gérant de la ferme, ce dernier est disponible pour nous faire visiter la ferme à 13 heures.  Il s’agit d’une des plus grandes fermes laitières au Canada.  Monsieur Lavoie nous explique que l’entreprise a environ 500 vaches laitières dont plus de 400 sont en lactation. On peut traire 40 vaches à la fois et tout est automatisé, chaque vache qui passe dans le salon de traite est identifiée par une puce et toutes les données sont colligées sur informatique, la traite se fait en deux heures.

 Nous arrivons à High Level en fin de journée et nous arrêtons pour la nuit au Aspen Ridge Campground, Maurice Rivard et sa compagne sont arrêtés au même camping. (333 Km) (cum. 5536 Km)

 

 2007-06-20

 Partis vers 9 h 30, nous traversons le 60e parallèle vers midi, nous sommes maintenant rendus dans les Territoires du Nord-Ouest, nous dînons au centre d’information touristique.

 

 Après le dîner, nous visitons les Twins Falls, la première  est Alexandra et nous prenons plusieurs photos de la chute et de la gorge de la rivière.  Il y a une multitude de «horseflys», ce qu’on appelle au Québec des Toans, ils sont énormes.  En arrivant à la chute Louise, en ouvrant la porte du motorisé, il entre 5 ou 6 de ces bibittes, même s’il y a un camping sur le terrain, nous décidons de nous rendre à Hay River, au parc territorial.  La gérante du camping nous accueille en français, avant même que je place un seul mot d’anglais, le motorisé et son conducteur (moi) ressemblait à celui qui était arrêté quelques jours auparavant, il paraît que j’ai un sosie….  Elle est originaire du Nouveau-Brunswick et réside ici depuis 20 ans. Nous rencontrons à nouveau Maurice Rivard et nous échangeons nos adresses. (330 Km) (cum. 5866 Km)  

 

 2007-06-21

 Jour de repos.  Nous allons en ville à bicyclette, une randonnée de 20 Km.

 

 Aujourd’hui, c’est le jour le plus long, le soleil sera à son plus bas ver 23 h 00 et remontera graduellement à partir de cette heure.  C’est assez spécial de se réveiller en pleine nuit et de voir qu’il fait clair comme en plein jour.

 Le parc où nous sommes est magnifique, les sites sont à entrée directe et l’on pourrait stationner deux motorisés et il resterait de la place pour deux autos.  Par contre, nous avons seulement l’électricité sur le terrain et nous pouvons remplir notre réserve d’eau à l’entrée du Parc et il y a une station de vidange, c’est le même principe dans la plupart des parcs provinciaux et territoriaux.

 

 2007-06-22

 Nous partons en direction de Fort Smith, situé à l’entrée du parc national Buffalo, créé en 1922 pour protéger un troupeau de Bisons, en danger d’extinction, ce parc est aussi grand que la Suisse et que certains états américains.

 

 Sur la route, nous apercevons deux ours et Denise réussit à en capter un sur photo.  Nous voyons deux bisons en bordure de la route.  Il y a quelques centres d’interprétation dans le parc, dont un qui explique l’énorme cuvette qui s’est creusée dans le sol en raison d’une rivière souterraine.

 

 Nous sommes seuls sur le Queen Elisabeth Park, à part un campement de pêcheurs amérindiens.  Nous laissons une note à l’office et le gérant vient se faire payer en soirée. (290 Km) (cum. 6156 Km)

 

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